(Suite de l’article précédent)
INTERNET
Là encore, on trouve une source inépuisable d’informations. Cette toile
d’araignée nous permet d’avoir accès à de nombreux sujets aussi variés
que l’histoire de la magie, l’histoire du jeu de cartes, les arnaques,
les actualités magiques, les secrets, etc. Certains sites sont plus
intéressants que d’autres, il y en a qui se créent tous les jours et je
pense qu’il faudrait une vie entière pour parcourir tous les sites
existants.
En résumé, c’est un outil de travail très intéressant. Pas uniquement
pour “surfer” mais surtout pour communiquer entre magiciens via
l’e-mail. Les informations circulent à la seconde près et elles nous
permettent de nous rapprocher les uns des autres en effaçant la distance
qui nous sépare. A part cela, je ne suis pas du genre “surfeur”. De
manière ponctuelle, je consulte deux ou trois sites pour me tenir au
courant de l’actualité magique mais je vais très rarement au hasard
visiter des sites que je ne connais pas. Une fois encore, je préfère
passer une heure en compagnie d’un bon livre que seul devant mon écran.
Un autre danger de l’internet est qu’il n’y a aucun contrôle sur le
contenu, chacun pouvant créer son propre site et y écrire tout et
n’importe quoi. Dès lors comment faire la part des choses ?
LES COURS PRIVES
Personnellement, je n’en ai jamais pris, mais je suppose qu’ils peuvent
être un lieu d’apprentissage riche et intéressant. A une seule
condition, c’est que le professeur soit à l’écoute de l’élève et
développe la personnalité de celui-ci sans vouloir en faire une réplique
exacte de lui-même. Je pense aussi que cet enrichissement est à double
sens, aussi important pour le professeur que pour l’élève. En voulant
communiquer ses connaissances à l’autre, le professeur fait un travail
de maturité et de réflexion sur son art qui le fera avancer en même
temps que son élève.
En résumé, si le professeur est bon, alors ça vaut la peine. Toutefois,
je pense qu’à un moment donné il faut essayer de se libérer de son
professeur pour aller voir dans d’autres directions. La richesse d’un
étudiant est de rechercher différentes vérités pour, à un moment donné,
créer la sienne !
LES CLUBS
Je les ai très peu fréquentés mais j’ai le souvenir d’un lieu de
beaucoup de bavardage et de très peu de pratique. J’ai l’impression que
pour la plupart des magiciens qui fréquentaient ce club, c’était devenu
un lieu de rencontre sociale où la magie n’était qu’un prétexte
secondaire mais pas le véritable centre d’intérêt. Il y avait aussi une
sorte de rivalité pour qui deviendrait président, secrétaire, trésorier,
etc. C’était plus la course au pouvoir que la course à la connaissance
de notre art que l’on retrouvait une fois par mois. C’est d’ailleurs
pour toutes ces raisons que j’ai vite abandonné mes visites au sein d’un
club.
En résumé, si le club est vraiment un lieu de partage où l’étude de
l’art est structurée avec un plan de travail (livres à lire, travaux
d’écriture, démonstations, échanges, etc.) alors je dis oui à son
existence. Si, au contraire, c’est un lieu tel que je l’ai décrit plus
haut, c’est purement une perte de temps !
(à suivre)